Portraits étudiants

23 septembre 2021

Portraits d’étudiant.e.s IVADO – Carter Lee Rhea

Notre initiative « Portraits d’étudiant.e.s IVADO » consiste à partir à la rencontre des étudiant.e.s de notre communauté pour faire connaître leurs parcours, leurs motivations et leurs ambitions ! Nous avons interrogé Carter Lee Rhea, étudiant au doctorat à l’Université de Montréal.

  • Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je m’appelle Carter Lee Rhea. Je viens d’une banlieue d’une ville bien connue en Caroline du Sud aux États-Unis qui est nommée Charleston. Elle est bien connue grâce aux films comme Le Patriote et Les Pages de notre amour (The Notebook) et bien sûr son histoire riche. J’habite à Montréal avec ma femme et nos deux chats. J’ai le plaisir d’étudier des galaxies et les amas de galaxies.

  • Quel est ton parcours?

J’ai fait deux bacs au collège de Charleston en Caroline du Sud aux États-Unis, en mathématiques pures et en astronomie. Au moment où j’ai fini mes études au baccalauréat, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire, donc j’ai décidé de continuer mes études aux cycles supérieurs en programmation scientifique, à Duke University. Après deux ans comme étudiant au doctorat, j’ai décidé de quitter le programme et de me lancer dans une nouvelle aventure. C’est à cause de cela que je me suis trouvé comme étudiant en astronomie à l’Université de Montréal. J’ai fini ma maîtrise il y a un an et maintenant je suis un étudiant au doctorat à l’Université de Montréal.

  • Qu’est-ce-qui t’a motivé à t’orienter en intelligence numérique ?

Au début, je n’étais pas intéressé du tout par le domaine! Mais je venais de réaliser l’applicabilité de l’apprentissage automatique dans ma vie et dans ma recherche. Je me suis dit que je voudrais apprendre comment l’utiliser prudemment.

  • Sur quoi travailles-tu dans le cadre de ton projet de recherche?

En général, j’étudie les galaxies et les amas de galaxies. Pour être plus précis, j’utilise les outils d’apprentissage automatique pour extraire les propriétés physiques de spectres capturés par des télescopes sur la terre et dans l’espace. De manière encore plus précise, j’utilise les réseaux de neurones récurrents pour « déconvoluer » les spectres, puis les réseaux de neurones convolutifs pour en extraire les paramètres physiques.

  • Quelles qualités te sont utiles dans ce projet?

Il me faut avoir des habiletés en programmation et une connaissance profonde en astronomie et en algorithmes d’apprentissage automatique. Je passe la majorité de mon temps en recherche et en code devant un ordinateur. Malgré toutes ces connaissances techniques requises, selon moi, la chose la plus importante est sans doute la créativité. C’est-à-dire que, à mon avis, pour être un.e bon.ne chercheur.euse, il faut être créatif.ve. La créativité nous permet de découvrir des façons uniques de résoudre des problèmes.

  • Quelles sont tes ambitions pour l’avenir?

J’aime l’astronomie, la programmation, et l’apprentissage automatique, donc c’est difficile à décider! Je voudrais trouver quelque chose qui me permette d’utiliser mes habiletés apprises pendant mon doctorat et qui me donne la liberté de poursuivre mes intérêts.

  • As-tu une ressource à partager?

Selon moi, la meilleure ressource, ce sont les romans! Ils nous enseignent comment envisager un problème d’une façon unique. Je recommande n’importe quel livre de Stephen King! Mon préféré est Insomnia. Du côté de l’astronomie, les livres de Hubert Reeves sont excellents pour tout le monde!

  • As-tu déjà présenté ton projet de recherche au grand public? Comment ça s’est passé?

Oui ! En fait, grâce à IVADO, j’ai présenté mon travail l’année dernière pendant l’événement Octobre Numérique IVADO, et j’ai gagné un prix du grand public.

  • Qu’est-ce-que ce IVADO t’apporte sur le plan académique?

Les ateliers d’IVADO sont très utiles pour apprendre les nouvelles technologies et les nouvelles méthodes. IVADO me donne aussi l’occasion de faire du réseautage et de rencontrer les gens qui partagent les mêmes intérêts que les miens.